Principe de la VMC

Obligatoire depuis 1983 dans les logements neufs, cet équipement renouvelle l'air en permanence dans l'ensemble de la maison grâce à un groupe d'extraction. Ce dernier évacue l'air vicié via des bouches situées dans les pièces humides (toilettes, salle de bains, salle d'eau, cuisine). L'air récupéré est rejeté à l'extérieur par une ouverture créée dans la toiture. L'air frais est amené dans la maison grâce à des entrées situées en partie haute des fenêtres des pièces de vie comme le salon et les chambres.

La VMC contribue aussi à la préservation du bâti en évacuant l'humidité occasionnée par la cuisine, l'utilisation de la salle de bains sans oublier la respiration. On estime qu'une famille composée de quatre personnes ne produit pas moins de douze litres de vapeur d'eau par jour. En cas d'absence de VMC ou d'une installation défectueuse, la condensation se forme sur les fenêtres, provoquant l'apparition de moisissures sur les murs.

Dernier point : la VMC participe à la maîtrise de la consommation énergétique de la construction. Le débit d'air circulant dans la maison est calibré pour minimiser la consommation de chauffage nécessaire à l'air extérieur froid qui doit être réchauffé.

Les types de VMC

La VMC simple flux hygroréglable Elle adapte le débit d'air en fonction de l'humidité détectée dans la pièce. Plus la teneur en eau est élevée, plus le groupe d'extraction augmente son débit pour évacuer l'humidité. Inversement, la vitesse du groupe diminue dès que cette dernière s'estompe, ce qui limite la consommation énergétique. Cette diminution est d'autant plus importante que les groupes d'extraction fonctionnent avec des moteurs micro-watts basse consommation. Le fonctionnement de la micro-watts Bahia d'Aldès consomme l'équivalent d'une ampoule basse consommation de 8 à 14 kW. La VMC double flux. Peu répandue pour le moment dans l'habitat en raison de son coût élevé (3 500 à 4 000 €), la double flux présente de nombreux atouts. Ce dispositif récupère les calories de l'air intérieur vicié via un échangeur thermique - jusqu'à 90 % pour les produits les plus performants - pour réchauffer l'air ambiant. À la clé, un air de 18° C si la maison est très bien isolée, ce qui limite considérablement les besoins en chauffage. « Une double flux diminue la consommation énergétique nécessaire au chauffage de 10 à 20 % », explique Laurent Issert, responsable métiers ventilation double flux individuel et températion Aldès. Outre les gains thermiques, la double flux contribue à une meilleure isolation acoustique.

Les entrées d'air sont centralisées en un point, ce qui réduit les nuisances acoustiques. « La double flux est la meilleure solution, analyse Laurent Issert. Outre l'amélioration du confort acoustique, elle assure une meilleure filtration de l'air extérieur, diffuse une température homogène dans la maison et rafraîchit la maison l'été en diffusant de l'air nocturne plus frais. » Les VMC double flux devraient se montrer à l'avenir encore plus économes. La double flux hygroréglable Aldès devrait commercialiser d'ici la fin de l'année une double flux hygroréglable. « Ce produit devrait permettre d'économiser 15 % d'énergie par rapport à une double flux classique », envisage Laurent Issert. L'installation s'effectue facilement lors de la construction de la maison.

Le groupe est le plus souvent implanté dans les combles, voire parfois dans le cellier. Les conduits d'air sont placés entre l'isolant et la plaque de plâtre lors de l'isolation. Il est possible de placer les conduits dans un faux plafond. Si vous faites installer une VMC double flux, mieux vaut la placer dans le volume chauffé pour bénéficier d'une installation performante. La Maison Des Travaux d'Annecy vous accompagne pour votre projet de chauffage !