Isoler une maison par l'extérieur avec La Maison Des Travaux d’Annecy

Que signifie isoler par l'extérieur ? L'ITE, isolation par l'extérieur, est l'acronyme d'isolation thermique par l'extérieur. Isoler par l'extérieur, c'est un peu comme habiller sa maison avec une superposition de couches de différents matériaux composant un système complet limitant la pénétration de l'air froid. Une bonne épaisseur d'isolant d'abord : du polystyrène ou PSE (le blanc étant 20 % plus isolant que le gris), de la laine de roche ou de la fibre de bois. Puis, selon la finition choisie, soit un complexe de sous-enduit, d'armature grillagée et de crépi décoratif hydrofuge, soit un film d'étanchéité recouvert du parement final (bardage). Toutes ces couches forment une carapace protectrice que l'on appelle un "mur manteau".

Quelle solution choisir : enduit ou bardage ? C'est affaire de goût, mais aussi quelquefois de réglementation locale, car modifier l'apparence d'une façade impose l'obtention d'un permis de construire et certaines municipalités - ou leur architecte conseil - ne voient pas d'un oeil favorable des réalisations (un bardage bois, par exemple) contrastant trop avec leur environnement. Les enduits sont de deux types : hydrauliques (on dit aussi minéraux) ou organiques. - Hydrauliques. Mariant le ciment à la chaux, ils sont projetés en couche épaisse à l'aide d'une machine à mortier. Ils existent en différents décors, coloris et granulométries, et peuvent être grattés, appliqués en finition rustique (pour plus de relief) ou rustique écrasée ("aplatie"). - Organiques. Plus économiques, ce sont des revêtements organiques à base de résines synthétiques. Ils s'appliquent à la main ou sont projetés en couche mince. C'est la solution idéale si vous souhaitez une façade lisse et uniforme. Les bardages sont proposés en divers matériaux : bois (sapin, pin Douglas, red cedar...), mais aussi terre cuite, béton, ardoise, zinc ou fibre-ciment. Certains immeubles ont même reçu un habillage en Corian. Plusieurs présentations sont possibles : panneaux, clins, tuiles... Ces parements se posent sur ossature bois ou métallique.

Quels sont les avantages de l'ITE, isolation par l'extérieur ? Une meilleure isolation. En supprimant la plupart des ponts thermiques (à la jonction des planchers, des huisseries, dans les angles du bâti), elle affiche des performances au top. Préservation de la surface habitable. L'argument est de taille aujourd'hui, dans un contexte de course au mètre carré. Selon le CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment), une isolation efficace par l'intérieur fait perdre jusqu'à 7 % de la surface habitable. L'ITE est donc préférable, même si la surface au sol augmente (l'État tolère dans ce cas un léger dépassement du COS, coefficient d'occupation des sols).

L'isolation par l'extérieur protège-t-elle le bâtiment contre le vieillissement ? Oui. Elle évite aux murs le vieillissement prématuré dû aux intempéries et aux gros écarts de température qui peuvent aller jusqu'à 40 °C dans l'Hexagone. Ainsi, la structure bouge moins et les risques de fissures sont réduits. Encore faut-il que le support soit en bon état lors de la mise en oeuvre. En cas de remontées d'humidité non endiguées, l'eau peut rester emprisonnée derrière l'isolant et le film d'étanchéité. Et ressort à l'intérieur de la maison avec toutes les dégradations que ce phénomène implique.

L'isolation par l'extérieur est-elle moins chère que l'isolation thermique par l'intérieur (ITI) ? Difficile à dire. Le prix dépend bien sûr de la surface à isoler, mais aussi de la complexité de la façade et des travaux induits (dépose et réinstallation des volets, travail sur les débords de toit...). Cependant, en rénovation, les professionnels s'accordent sur un coût moyen de 120 à 180 euros le m2. L'isolation par l'extérieur présente l'avantage d'une technique 2 en 1 : dans la mesure où isolation et ravalement vont de pair, le propriétaire est gagnant sur la durée des travaux. En revanche, l'isolation par l'intérieur (ITI) permet le fractionnement des travaux et des paiements.

Comment pose-t-on l'isolant ? Trois méthodes : 1. Collé : en neuf et en rénovation. Sur des supports non revêtus, sains, plans et cohérents. Le collage de l'isolant peut se faire par plots, bandes ou en pleine surface. 2. Calé-chevillé : en neuf et en rénovation. Sur des supports bruts ou revêtus et non plans. L'isolant doit être calé avec des plots de colle appliqués sur l'envers, puis il est immobilisé avec des chevilles à expansion. 3. Fixation mécanique : en rénovation. L'isolant est fixé horizontalement ou verticalement sur des profilés fixés dans le support. Ou bien verticalement à l'aide de raidisseurs glissés entre deux plaques.

L'isolation par l'extérieur a-t-elle son équivalent pour la toiture ? Plusieurs techniques existent. L'une d'elles, le sarking, a été mise au point il y a une vingtaine d'années par Dow, mais de nombreux fabricants proposent leur propre solution. Le sarking permet d'isoler en continu et par l'extérieur les toitures inclinées. La charpente supporte les éléments de couverture par l'intermédiaire de la couche d'isolation, des contre-bois et des liteaux. Ce procédé, et c'est ce qui fait son succès, convient à tous les types de pentes, de formes de toitures et de couvertures : tuiles, ardoises, bacs métalliques, zinc, cuivre, etc. Il s'adapte parfaitement, en neuf comme en rénovation, mais, pour des raisons de coût, il n'est mis en oeuvre que lors d'une réfection totale du toit ou de la réalisation d'une extension ou d'une surélévation. 

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